Au jardin

Au jardin2020-04-06T12:50:03+02:00

Le terme  « permaculture » est utilisé de nos jours pour désigner un ensemble de pratiques de jardinage qui s’inspirent directement du milieu naturel autonome et sauvage.

L’intérêt n’est pas seulement dans le rendement des fruits et légumes, il est aussi dans le fait d’encourager la création d’une multitude de jardins potager, de vergers, ou même de balcons fleuris, qui viennent soutenir la biodiversité végétale et animale de notre biotope.

Une de mes références en matière d’agriculture est Claude Bourguignon, ainsi que sa femme Lydia. Pourtant ce ne sont pas des agriculteurs mais plutôt des ingénieurs agronomes spécialisés dans la microbiologie des sols. Ce brave monsieur s’époumone à nous transmettre le secret d‘une culture efficace et durable : « il faut que le sol soit vivant et riche d’une biodiversité de micro-organismes car ainsi la terre est capable de s’auto-entretenir ». Pour cela, il faut s’inspirer du modèle naturel en reproduisant l’humus vital par le compostage des déchets organiques, ou en délégant le labour uniquement aux vers de terre et autres pédofaunes… La terre « à nue » est comme une plaie qu’il faut cicatriser en la couvrant de paillage et de végétation.

Les guildes, ou association de végétaux, sont aussi un principe de permaculture où l’on privilégie l’entraide, la symbiose entre les plantes pour retrouver le principe de la biodiversité où chaque espèce possède sa place en harmonie avec les besoins des autres espèces voisines.

J’ai toujours eu le fantasme de vivre dans un jardin luxuriant où il suffirait de se pencher pour cueillir sa nourriture ; l’Eden retrouvé !

Mais très vite je me suis rendue compte que la nature ne s’apprivoise pas si facilement, et que jardiner demande beaucoup d’humilité.

Pour celles et ceux qui ont la possibilité de cultiver un petit bout de terre, voire un balcon, je posterai régulièrement des fiches conseils avec des retours d’expérience sur des astuces de jardinage.

« En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin.
Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces,
mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles. »

Khalil Gibran